Métier à tisser
L’herbe du pré ourlant les sépultures est aussi rêche que de la laine brute
L’herbe du pré ourlant les sépultures est aussi rêche que de la laine brute
Le travail du traducteur tombe assez rapidement en désuétude ; après une certaine période, tout est à recommencer. Le traducteur doit apprendre à vivre avec cette sorte d’obsolescence programmée. Il est le moine tibétain qui, pendant des jours d’efforts et de patience, dessine un magnifique mandala de sables colorés et qui, au terme de son éreintant labeur, efface son œuvre du revers de la main.
Les personnes invitées discutent notamment de la pratique littéraire et de son apport à une réflexion critique, que celle-ci ait lieu ou non dans un cadre universitaire. Elles se demandent également si la théorie serait l’apanage du milieu universitaire.
L’incorporation d’éléments de traduction dans le récit peut-elle ouvrir un espace où des significations supplémentaires peuvent émerger? Si oui, que pourrait-on y trouver?
En plus d’observer l’influence qu’a eue le mentorat sur son assurance, sa compétence et sa créativité traductive, l’étudiante constate que le mentorat l’a menée vers une approche fonctionnelle de la traduction.
Dans le cadre de sa série de conférences sur les transgressions génériques et la création interartistique, Le Crachoir de Flaubert a reçu Cynthia Hahn le 26 février 2015 à l'Université d'Ottawa. Cette conférence a tracé le parcours littéraire et son parallèle «traductionnaire» de la poétesse et traductrice Cynthia Hahn. La rencontre est maintenant disponible en baladodiffusion.
Le Crachoir de Flaubert a reçu le lundi 3 novembre 2014 l'auteure, traductrice, chercheure et professeure May Telmissany. Sa conférence, portant sur le trilinguisme (arabe, français et anglais) et l'autotraduction, inspirée par Deleuze et les concepts de machine désirante et de bégaiement, est désormais disponible en baladodiffusion.
Comme la vie du médecin et celle de l’écrivain s’entrelacent et se relancent, nous découvrons lors de cette deuxième conférence de Martin Winckler comment sa pratique de la traduction a été éveillée par la médecine. Revenant sur les étapes qui l’ont mené à s’intéresser à la traduction, aux efforts déployés à comprendre les comic books, à la curiosité de l’étudiant en médecine à découvrir un savoir « caché », Winckler explique en quoi la traduction est avant tout une question d’accès à l’information et un véritable travail sur le texte d’arrivée. Le double travail implicite à toute traduction devient une poétique d’écriture personnelle. Écrire et traduire sont intimement liés pour celui qui envisage le texte comme un moyen de transmettre un savoir mais aussi de le rendre accessible.