La traduction littéraire : l’art du flou cohérent.
Le travail du traducteur tombe assez rapidement en désuétude ; après une certaine période, tout est à recommencer. Le traducteur doit apprendre à vivre avec cette sorte d’obsolescence programmée. Il est le moine tibétain qui, pendant des jours d’efforts et de patience, dessine un magnifique mandala de sables colorés et qui, au terme de son éreintant labeur, efface son œuvre du revers de la main.