Dans cette troisième et dernière conférence de Martin Winckler, l'écrivain poursuit l'exploration de son travail en abordant la transposition intermédiale à partir de l’expérience de l'adaptation cinématographique de son roman La Maladie de Sachs par Michel Deville. Dressant certains parallèles entre le roman et le septième art, l'auteur, pour qui ses personnages sont des voix sans visage, explique comment le scénario est devenu la lecture personnelle du roman par le cinéaste, car selon lui, « les adaptations les plus réussies sont les films les plus personnels ». Inscrivant ce travail comme un acte de traduction, alliant transmission et interprétation, le film témoigne d’un texte lu, dit et interprété.