En pleine écriture de ma troisième œuvre, je désire vous partager deux extraits de Ce que tu dois savoir Julie. Essai? Récit? Non-fiction? Comment situer ce qui n’existe pas encore dans sa totalité? Mon éditeur m’a dit de ne pas me soucier de l’étiquette qu’on accolera à mon livre. Seulement deux choses sont certaines.
La première : je suis la narratrice. C’est moi. Dans mes inquiétudes, mes défauts, ma colère, ma fierté et ma passion. Je n’ai jamais écrit de textes plus intimes que ceux dans lesquels je me glisse tous les matins depuis quelques mois.
La deuxième : ce que Julie doit savoir pourrait se résumer en ces quelques lignes : il y a ce mensonge que l’on se raconte lorsqu’on se met à douter de soi : on est tous pareils. Ce qui, naturellement, est faux. Devant les rivières et les forêts, devant les animaux et tout ce qui pousse sur la terre, je crois que la première richesse naturelle qui existe ce sont les différences culturelles.
Iame Uenepessish