Dossiers thématiques

Peut-on tuer par coïncidence?

Par |2019-03-05T00:53:41-05:0026 mars, 2018|Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2017 des étudiant-e-s en création littéraire, Recherche-création, Textes de réflexion|

Au moment même où je n’ai plus envie du tout de poursuivre la vaine analogie entre écrire et occire, le geste meurtrier me rattrape : il s’incarne dans mon envie d’en finir avec l’idée initiale, avec le développement logique tel qu’il se déploierait dans une dissertation exemplaire. L’écriture pourrait-elle être ce processus par lequel on tue l’idée ? (Ne serait-ce que dans une tentative d’imitation du réel, qui lui, vraiment, n’en a que faire des idées.)

Écrire dans la maison des miroirs

Par |2019-03-05T00:52:36-05:0019 mars, 2018|Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2017 des étudiant-e-s en création littéraire, Recherche-création, Textes de réflexion|

Écrire dans la maison des miroirs, c'est créer des passages là où on ne voit que des surfaces planes et sans profondeur. C'est laisser croire à un passage quand, en fait, il n'y a qu'illusion. Parfois, on écrit, mais la plupart du temps, on peint des fenêtres, en espérant que quelqu'un y voit un paysage. Si l'essentiel résiste au langage, il se trouve certainement quelque part, dans l'esprit de celui à qui on le suggère.

Le crépuscule d’Efrit : morts et résurrections du superhéros

Par |2019-03-05T00:33:08-05:0012 mars, 2018|Création littéraire, Culture populaire, Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2017 des étudiant-e-s en création littéraire, Recherche-création, Textes de réflexion|

En 1992, l’Amérique est en deuil. Elle pleure l’une de ses figures les plus emblématiques, quoique fictive : Superman meurt des suites d’une violente lutte contre Doomsday, dans le comic book intitulé The Death of Superman. Un lecteur écrit à ce sujet que « l’air semble un peu plus froid. La nuit un peu plus sombre. Les gens un peu plus tristes. Quelque part, un jeune homme fixe le ciel nocturne et une larme solitaire coule le long de sa joue. La perte d’une idole. La perte d’un ami ».

Le voyage de mots et de voix dans le corps de Mathieu Arsenault. Considérations sur le texte et la performance de La vie littéraire.

Par |2019-03-05T00:51:15-05:0028 février, 2018|De la littérature vivante, Dossiers thématiques, Performance, Textes de réflexion, Théâtre|

Le spectateur est témoin, sur scène, du flux continuel de pensées du personnage. Arsenault est agité par un vent d’informations, ses membres et ses paroles vont dans tous les sens, il semble lutter contre l’énonciation de ses affirmations. Il représente ainsi un rapport conflictuel avec son rôle social d’artiste. La vie littéraire traite de la légitimation à laquelle les auteurs aspirent en créant des œuvres.

La vie littéraire trafiquée de/par Mathieu Arsenault

Par |2019-03-05T01:15:33-05:0021 février, 2018|De la littérature vivante, Dossiers thématiques, Textes de réflexion, Théâtre|

Lorsque l’on se présente à ce genre de spectacle éponyme dit « littéraire » et, qui plus est, investi par son propre auteur, on est en droit de s’attendre à une lecture jouée. Toutefois, Arsenault semble refuser toute étiquette de comédien et, même s’il a été guidé par le metteur en scène et homme de théâtre Christian Lapointe dans la production de ce spectacle, il est clair que le désir des deux créateurs est de présenter sur scène Arsenault lui-même et non pas une quelconque incarnation de sa protagoniste.

Appel à collaboration – Rhizome

Par |2017-06-16T09:58:56-05:0016 juin, 2017|Dossiers thématiques|

Rhizome s’associe à la revue Le Crachoir de Flaubert et lance un appel à collaboration pour la création d’un dossier de textes de réflexion autour de la création littéraire hors le livre. Les collaborateurs et les collaboratrices qui souhaitent y prendre part sont invité(e)s à assister ou consulter une œuvre présentée par Rhizome et à rédiger un texte réflexif à ce sujet, par l’angle de la recherche-création.

Ce qui se joue dehors

Par |2019-03-05T00:39:01-05:0012 avril, 2017|Concours, Dossiers thématiques, Nouvelles, Textes de création, Transmissions|

Dans la maison, ça crie, ça se tire à bout portant, ça se donne des claques au visage en hurlant, ça s’explose en menus morceaux. Ça saute de joie sur de la musique trépidante puis ça se tord de douleur en se tapant une overdose de drogue dure dans des rues qu’on ne connaît pas. Ça parle en plein de langues qu’on traduit sans rendre l’émotion de départ. Ça se chicane en se pointant des gros fusils n’importe où pendant que notre mère se met du vernis à ongles orange fluo. Quand elle se décore les mains, ça annonce l’éclosion d’un drame. Et pas à la télévision.