Sara Garneau

À propos Sara Garneau

Enseignante de formation, Sara Garneau est doctorante en création littéraire à l’Université Laval, sous la direction d’Alain Beaulieu (Université Laval) et d’Élise Lepage (Université de Waterloo). Récipiendaire d’une bourse d’études supérieures Joseph-Armand-Bombardier, elle s’intéresse aux représentations du fleuve Saint-Laurent dans les œuvres narratives québécoises féminines de l’extrême-contemporain. Ses analyses critiques et ses nouvelles littéraires ont été publiées dans les revues Études littéraires, Le Crachoir de Flaubert, Chameaux, de même que dans la revue allemande PhiN. Elle a également été parolière pour l’album Émilie Clepper et La Grande Migration.

Cap-d’Espoir

Par |2019-02-22T11:53:19-05:0022 février, 2019|Nouvelles, Textes de création|

Ce matin, nous partons en expédition pour gravir le Mont Sainte-Anne, situé derrière l’église de Percé. J’aime sentir mon cœur débattre durant l’ascension, l’épuisement, la lutte contre moi-même, l’ivresse des hauteurs, le manque d’oxygène, l’extase au cerveau.

Les paradoxes de l’écriture du deuil chez Christian Bobin 

Par |2020-11-29T11:32:52-05:009 avril, 2018|Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2017 des étudiant-e-s en création littéraire, Recherche-création, Textes de réflexion|

Chez Bobin, l’écriture semble avoir pour fonction de garder présents en soi ceux que nous avons aimés et perdus. Cette volonté pourrait révéler l’échec du travail de deuil au sens freudien, d’autant plus que le sentiment de l’absence demeure toujours aussi vif vingt ans plus tard. Néanmoins, le poète semble échapper au deuil pathologique : à travers son langage oxymorique, il transforme le manque en étonnement, l’absence en présence, la mélancolie en joie.