Peut-on tuer par coïncidence?
Au moment même où je n’ai plus envie du tout de poursuivre la vaine analogie entre écrire et occire, le geste meurtrier me rattrape : il s’incarne dans mon envie d’en finir avec l’idée initiale, avec le développement logique tel qu’il se déploierait dans une dissertation exemplaire. L’écriture pourrait-elle être ce processus par lequel on tue l’idée ? (Ne serait-ce que dans une tentative d’imitation du réel, qui lui, vraiment, n’en a que faire des idées.)