Entre corps et écriture
Par le langage, le travail corporel est défini en dehors de sa propre logique expressive. En observant les deux danseur.e.s à la recherche de la bonne prise, de la juste qualité rythmique, je me rends compte de l’impossibilité de traduire littéralement la danse en mots ; mes tentatives s’achèvent dans une réduction linguistique du corps en mouvement.
L’inscription du corps de l’écrivain dans son œuvre. Réflexions sur un dispositif d’atelier corporel d’écriture.
Comme dans le cadre de certaines de mes autres productions poétiques et en prose, j’alterne des temps de rédaction avec des séances où je m’entraine physiquement. Mon écriture en est influencée dans sa forme et dans son contenu. Mon processus de création m’a permis de poser de premières hypothèses pour structurer une recherche où j’inviterai des écrivain(e)s à expérimenter des dynamiques créatives similaires.
Le voyage de mots et de voix dans le corps de Mathieu Arsenault. Considérations sur le texte et la performance de La vie littéraire.
Le spectateur est témoin, sur scène, du flux continuel de pensées du personnage. Arsenault est agité par un vent d’informations, ses membres et ses paroles vont dans tous les sens, il semble lutter contre l’énonciation de ses affirmations. Il représente ainsi un rapport conflictuel avec son rôle social d’artiste. La vie littéraire traite de la légitimation à laquelle les auteurs aspirent en créant des œuvres.