À une époque, Mathieu Dubé a passé beaucoup de temps à plat ventre ou à quatre pattes, à chercher sous les meubles ses picks de guitare. De nos jours, il se livre avec moins de flexibilité au même exercice, en quête des barrettes de sa fille. S'il peut écrire à quatre doigts sur un clavier d'ordinateur ou encore en martelant - comme le veut l'usage - un écran tactile de ses deux pouces, il préfère de loin la lenteur qu'imposent le bâton de colle et l'exacto. Il ne saurait se résoudre à employer le mot plectre.