Un matin qui ne voulait pas me réveiller
La mort d’un être aimé nous colle à la peau et fige tout le reste. La mort de ma mère a transfiguré le réel en lui enlevant toute convenance. Je pourrais me passer des matinées trop longues et des nuits trop courtes. J’aimerais refuser, pour quelque temps, la nécessité de continuer. Refuser cette réalité qui m’a ôté pire que ma vie en lui enlevant la sienne.