Des noyés qui réapprennent à respirer
La nuit nous quittons / nos chambres secrètes / où les rivières brillent / au contact des morts
La nuit nous quittons / nos chambres secrètes / où les rivières brillent / au contact des morts
elle essayait de nous raconter les cabanes imprudentes/construites par ses amis/ses montagnes ses villages enrhumés/de nombreux avions/là-bas/souriaient aux gorges des bombardements
mais tu t’égares toujours dans le labyrinthe de tes os quelque part entre tes oreillers
mes parcours crucifient nos histoires d’auberge en auberge et d’instant en instant quelque part sous mes côtes de feux d’artifices merci de m’avoir rappelé la douceur du fusil contre mon ventre chaque fois que je partais aimer l’angoisse
regarde les pays cent pays enchaînés aux berceaux de la misère ils s’effondrent aussi doucement que des couvertures après l’amour