Ma louve de mère
Mon pare-brise, des lumières et des gouttelettes de pluie qui fondent ensemble. Derrière le volant de ma voiture, l’humidité hivernale et la solitude me font trembler. J’ouvre la portière.
Mon pare-brise, des lumières et des gouttelettes de pluie qui fondent ensemble. Derrière le volant de ma voiture, l’humidité hivernale et la solitude me font trembler. J’ouvre la portière.
Des rires et des bruits d’ustensiles m’embêtent. Je ferme la porte de la chambre et ils s’évanouissent. L’odeur de menthe de mon frère, et son lit glacial. La pièce me frigorifie sans lui.
Émerveillée, ton pouce caresse sa joue pendant qu’il imagine tes jambes tombantes le long de son corps. Te faire de l’ombre le durcit. Ses mains sur tes hanches t’épongent… Tu crois qu’il savourera la plage entre tes cuisses crémeuses, mais il oublie déjà le goût de ton odeur, le chatouillement de tes cheveux dans son cou. Il se rappelle s’être assis sur ta chaise de cuisine, ton corps dessus qui montes et qui descends, toi sa jolie pâte à modeler.