Le paradis de la démocratisation de l’art tourne donc au cauchemar. Et il n’est pas rassurant d’entendre Jocelyn Robert mentionner qu’il cherche à enseigner à ses élèves un apprentissage autodidacte. Bien entendu, ceci vise à encourager l’autonomie de l’étudiant. Cette attitude est honorable lorsqu’elle développe la débrouillardise. Aussi, elle admet une approche horizontale des savoirs que l’usage d’Internet sous-tend tout en déboulonnant l’autoritarisme des relations professeur-élève . Néanmoins, n’annonce-t-elle pas la fin d’une approche pédagogique où le maître (entendre ici le professeur) transmettait lentement mais sûrement une technique à son élève? Ne discrédite-t-elle pas le savoir, sinon l’expérience, des artistes chevronnés? Y a-t-il là une forme de déresponsabilisation collective?