Le chant des signes
À contre-courant de l'idée reçue selon laquelle un écrivain doit « accoucher » de son œuvre dans la douleur, Audrée Wilhelmy précise que « la mise au monde d'une œuvre engendre essentiellement [chez elle] un état de jovialité qui s'étend sur toute la durée du travail et se prolonge bien au-delà. » Écrivains souffreteux, passez votre chemin! « J'ignore pourquoi ils sont si nombreux à se prêter à la plume comme à la torture », ajoute-t-elle. Quelle idée, en effet... Seraient-ils masochistes pour ainsi aimer souffrir devant une page blanche?