À paume ouverte
Je vais te raconter une histoire, c’est l’histoire de moi qui te perce et qui t’aime, c’est l’histoire de toi qui laisses tout fuir et qui m’aimes, peut-être, un peu, si j’ai de la chance et que je ne te tue pas trop mal, c’est l’histoire d’un poème qu’on désécrit, en te faisant saigner sur les lettres. Immobiles, sans griffes, sans poings, ses mains à elle n’étaient pas effrayantes. Elles mourraient gentiment.