Gabriel Marcoux Chabot

À propos Gabriel Marcoux-Chabot

Gabriel Marcoux-Chabot consacre le plus clair de son temps à la littérature. Étudiant au doctorat en études littéraires à l’Université Laval (Québec), membre du CRILCQ, il bénéficie du soutien du FRQSC pour la rédaction d’une thèse portant sur les rapports entre prosaïsme et poéticité, sous la direction de messieurs Alain Beaulieu et François Dumont. Écrivain, il a touché au roman (Il tombe des anges, 2007 ; Tas-d’roches, à paraître en 2015), à la poésie (Le rire du fou, 2004 et 2011), à la nouvelle et au pastiche engagé. Il travaille actuellement à l’écriture d’un roman de fantasy destiné à la jeunesse et d’un recueil de poésie intégrant français et innu. Éditeur, il a fondé La nef des fous et publie les textes issus d’un atelier d’écriture qu’il a lui-même élaboré : Les héritiers du fou. gabriel.marcoux-chabot.1@ulaval.ca

« Investir l’espace de la page » : une conférence de Gabriel Marcoux-Chabot

Par |2019-05-09T12:56:27-05:0015 février, 2016|Baladodiffusion, Création littéraire, Etudes littéraires, Rencontres d'auteur.e.s|

Le Crachoir de Flaubert a amorcé un cycle de conférences sur la recherche-création à l’Université Laval et vous offre la baladodiffusion de la première rencontre ayant eu lieu le mercredi 27 janvier 2016 dès 11 h 30 avec Gabriel Marcoux-Chabot, auteur de Tas-d’roches (Druide, 2015).

Turbulences

Par |2014-04-09T11:35:08-05:009 avril, 2014|Création littéraire, Etudes littéraires, Textes de reflexion|

Nul besoin, donc, de tout approfondir, de tout reprendre et de tout justifier. La logique, ici, n’est pas celle de l’étalement. Aux eaux dormantes, j’oppose la turbulence du torrent. Celle, pourquoi pas, de la Rivière du Sud qui a marqué mon enfance : « splendeur shutshishiun corps cataracte pishteukamikun mamatuanut pishteuatikutshun puissance serpent sans cesse précipitée par l’éternel effondrement de ses chairs tshinikuanitshun puissance rivière » (Marcoux-Chabot, 2014 : 27) dont je parle abondamment dans mon dernier roman. Logique de l’écriture essayistique : je me laisse emporter par le courant. Et si j’ai laissé l’innu dépeindre ma rivière, je parlerai à présent de l’Amérindien par la bouche du torrent.

Béances

Par |2013-11-28T17:20:00-05:0028 novembre, 2013|Création littéraire, Etudes littéraires, Textes de reflexion|

L’ai-je mentionné? Par mon père, son père et tous mes ancêtres jusqu’à Mathurin Chabot, premier du nom en terre de Canada, je suis moi-même Québécois. « De souche », pourrais-je même ajouter. Pourquoi alors cette réticence (ou plutôt cette indifférence) à employer l’expression « littérature québécoise » pour désigner ce milieu culturel dans lequel je m’évertue pourtant à multiplier les signes de mon existence? De façon plus générale, pourquoi le concept de « littérature nationale » suscite-t-il en moi si peu d’enthousiasme?

expérience de l’hommage

Par |2016-12-21T15:22:49-05:003 juin, 2013|Dossiers thématiques, Nuit de la création, Poésie, Tentative d'épuisement d'une œuvre de Riopelle, Textes de creation|

6. des clous dans la paille en plastique d’un panier de Pâques version crucifiée d’une quête artisanale chercher une aiguille dans une botte de foin prend un sens théologique 7. on dirait d’abord une marmotte un poisson c’est un phoque sans doute une hirondelle elle s’étonne elle-même de ces attributions