« Je est un autre » : l’art de brouiller les pistes
Dans l’esprit de Laferrière, l’écriture sert donc à transmettre, de la façon la plus simple et la plus pure possible, l’image ou l’émotion qui précède la rédaction du roman. Les mots deviennent des instruments qui servent à livrer un message. Le parallèle que l’écrivain établit entre la musique et l’écriture va en ce sens. Dans un cas comme dans l’autre, nous sommes à la recherche de ce qui dépasse les instruments, ou les mots, afin de découvrir « quelque chose qui provient du plus profond de soi-même » (p. 119).