On m’a demandé d’écrire sur le désir et j’en ai déroulé l’absence
Ma mère m’a dit que « ça sentait la mort et la mort, on ne la désire pas ». Elle ne savait la décrire, si c’est à cause de la forte médication, la défaillance des organes, mais elle m’assurait qu’elle l’a reconnue, qu’elle émanait de ces deux corps distincts qu’elle a déjà caressés, embrassés, bercés, lavés, avant de les fuir en s’asseyant à part, à l’extrémité des lits et des sofas.