Cedric Panos

À propos Cédric Panos

Cédric Panos est né quelque part par un jour de pluie quelconque et se fait un point d’honneur de n’en dire pas plus, frottaillant sa barbichette de la main droite, le regard perdu au loin, persuadé que cette attitude de profondeur feinte finira bien par lui servir un jour – on l’espère tous (et pas qu’un peu). panoscedric@gmail.com

Gerry Trumpytch

Par |2013-08-28T13:55:13-05:0011 septembre, 2013|Nouvelles, Textes de création|

Que dire de Gerry Trumpytch et de cette tristement célèbre « Crise des têtes de poissons », suivant la dénomination qu’un influent chroniqueur de droite a depuis apposée à l’abracadabrante série de catastrophes que d’aucuns parmi les moins crédibles grandes gueules des médias locaux avaient attribuée à Gregory Gorki, misérable dramaturge sans réelle portée sociale dont la plus récente pièce venait de subir un revers des plus humiliants (dont la « Crise » – que le même éminent journaliste avait lui-même requalifiée, avec une mauvaise foi flagrante, de « désastre artistique sans précédent », alors que [...]

Gary Goulu

Par |2013-08-28T13:56:10-05:0017 juillet, 2013|Nouvelles, Textes de création|

Car si l’histoire de ce fortuné dauphin luxembourgeois, exilé et sans le sou, et forcé de payer une somme astronomique – qu’il n’avait pas sur lui – pour obtenir le transfert de son compte bancaire, s’était effectivement plus tard révélé une fumisterie, le pauvre Gary Goulu s’était quant à lui fait prendre par une bande d’arnaqueurs professionnels, lesquels avaient usurpé l’identité fictive des fraudeurs initiaux (malgré qu’une entente protocolaire ait été passée entre les deux groupes par la suite, soit 30 % de bénéfices – c’est une autre histoire).

Gregory Gorki

Par |2013-08-28T13:57:17-05:0020 mai, 2013|Nouvelles, Textes de création|

De l’apparence de Gregory Gorki, qui buvait son café noir et très amer, rien à dire, sinon cette courte phrase, qui se termine d’ailleurs à l’instant. À titre de précision, osons pourtant l’hypothèse selon laquelle, beau sans être laid (et vice-versa), Greg – sa famille l’appelait plus simplement Gregory – se confondait sans effort à la masse terrienne environnante en ce que l’extraordinaire banalité de sa physionomie physique ressemblait si peu à quoi que ce soit qu’il en devenait comme à peu près tout le monde – du moins celui que l'on connaisse (et l’on en connaît un paquet).