Crépue
Je souris, car je me suis habituée à ton enthousiasme devant ma touffe, puis ton désenchantement une fois le rideau levé. Je me suis faite à cette culpabilité, à cette impression de te tromper.
Je souris, car je me suis habituée à ton enthousiasme devant ma touffe, puis ton désenchantement une fois le rideau levé. Je me suis faite à cette culpabilité, à cette impression de te tromper.
Tes mots s’empilent dans ma corbeille, et j’oublie de la vider. Du gaspillage d’arbres, et d’énergie. Malgré tout, je m’épuise à nourrir leur espoir, l’illusion qu’un jour tout s’arrangera.