Descente dans l’atelier du romancier
L’histoire du roman, parce qu’elle est humaine, c’est-à-dire qu’elle est faite par et pour les hommes, apparaît ici comme une vengeance contre l’autre Histoire, la grande, celle, impersonnelle, qui est décidée à l’avance et s’impose à l’homme comme une force extérieure sur laquelle il n’a aucune emprise. L’histoire du roman, prétend Kundera, est une histoire personnelle, née des créations de l’homme et de ses choix.