La main et la mémoire
L’air absent, il rêve à des lendemains solaires et poissonneux, à des nappes blanches recouvertes de la fougasse, de la pompe à huile et des onze autres desserts provençaux de Noël. Il dessine un soleil sur l’humide buée de la vitre. Qu’est-ce qu’écrire, sinon cela, tracer dans l’air des signes voués à disparaître, sauf dans le cœur et dans la mémoire ?