Le processus de création commence par la base de basse électronique rythmique. Cette infrastructure donne le ton de ce qui suivra, mais elle n’a pas de forme précise. Elle n’a qu’une petite vie qui pulse. Je joue, accompagnant le rythme de la basse avec le clavier et la guitare électrique, pendant des heures. La majorité de la séance n’est pas enregistrée, mais la partie plus importante, la Pièce de résistance, est sauvegardée et je peux créer ensuite une mélodie qui entre en rampant.
Perturbée par la percussion qui ne lui pardonne pas, la mélodie essaie de se faire entendre. De cette manière, une atmosphère et des percussions plus complexes sont créées de façon analytique et avec patience. Le plaisir commence lorsque la guitare distordue entre en jeu. La forme de la mélodie et de l’harmonie sont transformées vigoureusement. On gagne la bataille contre la percussion chaotique par ses mutations.