goutte à goutte

ta main illettrée

valse l’errance de ton récit

envies             songes             jalousies

décousu de fils noirs

de gestes attendris

 

dans les heures effleurées

les ratures dissoutes dans ta paume

usures rayonnantes de broiement sourds

racontent le dessein

de ceux sans mots, sans guérison

 

meurtris de mutisme

incendiés par les bruits