Je suis mort à l’envers, dans tes bras de fumée froide. Mort à la manière d’un cri éclaté au goût de terre cuite sur la langue. J’ai accepté de finir en éclats de porcelaine et de t’offrir mes pensées étincelles en cadeau. Dernières étoiles possibles. L’odeur de ta peau a pu me dire au-revoir à ta place. Parce que je suis mort dans le creux de tes seins, un peu trop vite.
Je suis mort à l’intérieur d’une voyelle. Peut-être prononcée à l’envers. J’ai avalé ma salive et t’ai hurlé un marécage. Pour que tu ries en t’endormant. Mais attends un peu. Je suis encore là, dans l’ombre d’un cadre de porte ou dans le givre sur tes fenêtres. Je suis encore là. Alors embrasse-moi une dernière fois, si jamais tu peux me trouver.